Tous les
peuples ont un fardeau mental qu’ils portent en eux : l’inconscient collectif.
Nous agissons suivant une sorte d’algorithme historique, que je pourrais
appeler récursivité historique. C’est une boucle récurrente (laviwondede)
invisible qui nous fait battre la mesure sur place. Le jour où on arrive à enprendre conscience, on peut y regarder de plus près et voir en quoi que cela
nous est salutaire ou fatal. Là, et seulement là, que l’on commencera
véritablement à se diriger à bon port, à mettre la main sur le drame, s’il y a
lieu, ou sur le génie, s’il s’avère. Malheureusement, il y a des peuples qui
restent trop souvent engoncés dans trop de schèmes mentaux vieillots : les
Britanniques ont perdu en partie leur hégémonie par manque de formation d’ingénieurs, les Chinois se croyaient le nombril du monde, d'où l'appellation de l'Empire du Milieu autrefois, et les français par trop d’élitisme de leur système d’éducation selon Daniel
Cohen. Et les Haïtiens, j’ajouterai,…
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