Affaire Bélizaire : la séance d'interpellation
Aujourd'hui, la séance d'interpellation du ministre de la justice, Josué Pierre Louis, et de son secrétaire, Michel Brunache, est l'agenda du sénat de la République d'Haiti. Le rapport d'enquête sur les responsable de l'acte d'arrestation du député, Arnel Bélizaire, commandé par ce dernier a été et remis au président de ce corps, Rodolphe Joasil. Un autre rapport sur ce même incident a été commandé par le gouvernement et a été remis au Premier ministre, Gary Conille. Somme toute, la lumière a été fait et les coupables ont été clairement identifiés.
En conséquence, la séance d'interpellation devrait normalement aboutir à un vote de censure par le renvoi du ministre de la justice, en particulier. En tout cas, c'est qui devrait se produire en toute logique. Cependant, il ne faut pas s'étonner si tel n'est pas le cas, car Haiti est le pays de toutes les possibilités. Pourquoi serait-ce différent dans ce cas-ci? Il ne serait pas étonnant que la séance soit reportée à une date ultérieure. Toute une batterie d'arguments peut être évoqué : laissons à la chambre des députés le loisir de punir les coupables; il serait beaucoup plus sage d'interpeler d'autres coupables afin de faire cet exercice de vote de censure une fois pour toute, et patati et patata.
Ce qui est triste dans cette histoire, c'est qu'on a un président qui ne sait comment sortir de cette crise; il est engoncé dans sa petite personne et n'arrive pas à faire ce geste magnanime d'inviter les parlementaires au dialogue avec un calendrier de travail afin de remembrer les institutions, soit du point de vue juridique, soit administratif. Il pourrait aussi profiter pour faire en sorte que les procédures administratives soit dorénavant les seules boussoles dans la prise de décision; que la seule caprice d'un homme, quel qu'il soit son rang hiérarchique, ne devrait être la règle. Triste petit pays. dommage.
Voir rapport du sénat:http://www.radiotelevisioncaraibes.com/nouvelles/haiti/rapport_de_la_commission_sp_ciale_d_enqu_te_sur_l_arrestation_du.html
En conséquence, la séance d'interpellation devrait normalement aboutir à un vote de censure par le renvoi du ministre de la justice, en particulier. En tout cas, c'est qui devrait se produire en toute logique. Cependant, il ne faut pas s'étonner si tel n'est pas le cas, car Haiti est le pays de toutes les possibilités. Pourquoi serait-ce différent dans ce cas-ci? Il ne serait pas étonnant que la séance soit reportée à une date ultérieure. Toute une batterie d'arguments peut être évoqué : laissons à la chambre des députés le loisir de punir les coupables; il serait beaucoup plus sage d'interpeler d'autres coupables afin de faire cet exercice de vote de censure une fois pour toute, et patati et patata.
Ce qui est triste dans cette histoire, c'est qu'on a un président qui ne sait comment sortir de cette crise; il est engoncé dans sa petite personne et n'arrive pas à faire ce geste magnanime d'inviter les parlementaires au dialogue avec un calendrier de travail afin de remembrer les institutions, soit du point de vue juridique, soit administratif. Il pourrait aussi profiter pour faire en sorte que les procédures administratives soit dorénavant les seules boussoles dans la prise de décision; que la seule caprice d'un homme, quel qu'il soit son rang hiérarchique, ne devrait être la règle. Triste petit pays. dommage.
Voir rapport du sénat:http://www.radiotelevisioncaraibes.com/nouvelles/haiti/rapport_de_la_commission_sp_ciale_d_enqu_te_sur_l_arrestation_du.html
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