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Rupture épistémique : l'impensé des invariants de l'historiographie haïtienne

Pourquoi écrire si ça n'éclaire ni ne dévoile le secret d'une réalité?! Pourquoi dire si ce n'est que pour répéter ce que tout un chacun sait déjà, si ces propos ne nous avancent pas dans la compréhension d'un monde ou du monde ? Pourquoi faire semblant d'analyser quand on occulte la problématique par des concepts élusifs ? Pourquoi se prononcer sans un travail critique des données qu'on s'en sert ? Il me semble que la maladie de la radoterie est un mal q ui ronge le monde d'aujourd'hui  et surtout mon pays. La pensée victimaire est notre conception de la réalité. C'en est un fil d'Ariane qui tisse et jalonne tous nos propos et actions.    Le mal d’Haïti ne vient pas surtout des Étrangers mais de nous-mêmes. Le fatalisme est notre credo. Nous ne jurons qu'à ça : l'étranger-ci, l'étranger-ça. Sinon c'est la faute des mulâtres ou bourgeois. Et ces derniers répondent que c'est la faute des ...

Michel Martelly capitule

Velléités de rétablir l'Armée

Le président haïtien, Michel Martelly qui, quelques semaines auparavant, annonçait en grande pompe la restauration de l' armée le 18 novembre 2011, lors de la commémoration de la bataille de vertières de 1803, la dernière grande bataille contre les troupes françaises avant la proclamation de l'indépendance le 1er janvier 1804, dégonfle.


Quand la réalité rattrape le président

Finalement, il a décidé de nommer une commission civile qui dessinera le plan de la formation de cette armée. Sage décision enfin. En revanche, on est en droit de se demander où trouvera-t-il les fonds nécessaires pour la réhabiliter et la faire fonctionner, puisque 70% du budget de l'État est financé par la communauté internationale. En plus, il y a les sinistrés du tremblement de terre du 12 janvier 2010 qui dorment encore à la belle étoile. Le président ne met-il les charrues devant les bœufs? Autrement dit, avec la capacité financière limitée d’Haïti et des problèmes structurels incommensurables, Michel Martelly ne prenne-t-il pas des vessies pour des lanternes?


Des apprentis sorciers

Ses conseillers sont-ils compétents ou sont-ils écoutés par le président? Et le premier ministre dans tout ça? Sa politique générale qui est une vaste farce avec son projet d'un  million d'emplois dans cinq ans avec un taux de croissance autour de 10% l'an. Dans le monde de la fiction, on pourrait faire mieux. On pourrait même fixer ce taux à 100%. Il est évident que ces messieurs, Martelly et Conille, doivent changer de fournisseurs d'hallucinogène, de pot communément appelé.



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