La bataille de Vertières
Samedi 18 novembre 2011 c'est une fête très importante dans l'histoire d'Haiti, c'est la dernière bataille héroique de l'armée indigène contre l'armée esclavagiste napoléonienne. C'en est une décisive avant la proclamation de l'indépendance proclamée le 1er janvier 1804. La commémoration de cette date est appelée aussi le jour des forces armées.
Comme vous le savez sans doute l'armée a été dissoute lors du retour d'Aristide après le coup d'état perpétré par celle-ci en 1991. Avec l'arrivée de Michel Martelly au pouvoir, la question de la réhabilitation de cette force fait couler beaucoup de salives et d'encres. Avant, ce qui devient maintenant l'affaire Bélizaire (ce député arrêté lors de son retour de voyage à l'aéroport), le nouveau président était imperturbable dans sa volonté de faire défiler un embryon de cette nouvelle armée qu'il voulait à tout prix remobiliser. Aujourd'hui, cependant, le président semble beaucoup plus circonspect, si l'on tient compte de son discours de la semaine dernière, lors de sa visite à la Direction générale de la Police nationale, ou il mettait l'accent sur le renforcement de cette institution. Alors, de quoi serait fait ce 18 novembre sans le panache, sans bruit et trompette, de ce qu'annonçait le premier des citoyens de la nation? Y aurait-il un revirement à la dernièrement minute du chef de l'état? Je ne le crois pas. Dans ce coup on serait en droit de dire qu'il est tombé sur la tête, car les puissances étrangères, telles la France, les États-Unis et le Canada, s'y opposent. Quand on sait que 70% du budget de l'État haitien est financé par ces puissances et consorts, on ne voit pas d'où viendra l'argent pour mettre cette force sur pied, l'entretenir et l'équiper, même si dans sa velléité de restaurer l'armée, il a organisé des camps d'entrainement avec l'aide d'anciens militaires de l'ancienne armée. Ce que le sénateur du Nord, Moise Jean Charles qualifiait de milice rose.
Cette situation a des conséquences politiques négatives insoupçonnées pour l'instant sur sa base politique de type militaro-macouto-duvaliériste d'un côté, de l'autre positif pour tous ceux qui croient qu'un retour à une force de défense ne doit pas être précipité, qu'il faut bien prendre le temps pour ficeler et impliquer toutes les couches de la société dans ce projet afin que cette nouvelle entité soit un facteur de progrès pour le pays et pas d'instabilité. Il ne suffit pas d'avoir la volonté de mettre Haiti sur les rails, mais il faut avoir l'art de le mettre sur ses rails...
Comme vous le savez sans doute l'armée a été dissoute lors du retour d'Aristide après le coup d'état perpétré par celle-ci en 1991. Avec l'arrivée de Michel Martelly au pouvoir, la question de la réhabilitation de cette force fait couler beaucoup de salives et d'encres. Avant, ce qui devient maintenant l'affaire Bélizaire (ce député arrêté lors de son retour de voyage à l'aéroport), le nouveau président était imperturbable dans sa volonté de faire défiler un embryon de cette nouvelle armée qu'il voulait à tout prix remobiliser. Aujourd'hui, cependant, le président semble beaucoup plus circonspect, si l'on tient compte de son discours de la semaine dernière, lors de sa visite à la Direction générale de la Police nationale, ou il mettait l'accent sur le renforcement de cette institution. Alors, de quoi serait fait ce 18 novembre sans le panache, sans bruit et trompette, de ce qu'annonçait le premier des citoyens de la nation? Y aurait-il un revirement à la dernièrement minute du chef de l'état? Je ne le crois pas. Dans ce coup on serait en droit de dire qu'il est tombé sur la tête, car les puissances étrangères, telles la France, les États-Unis et le Canada, s'y opposent. Quand on sait que 70% du budget de l'État haitien est financé par ces puissances et consorts, on ne voit pas d'où viendra l'argent pour mettre cette force sur pied, l'entretenir et l'équiper, même si dans sa velléité de restaurer l'armée, il a organisé des camps d'entrainement avec l'aide d'anciens militaires de l'ancienne armée. Ce que le sénateur du Nord, Moise Jean Charles qualifiait de milice rose.
Cette situation a des conséquences politiques négatives insoupçonnées pour l'instant sur sa base politique de type militaro-macouto-duvaliériste d'un côté, de l'autre positif pour tous ceux qui croient qu'un retour à une force de défense ne doit pas être précipité, qu'il faut bien prendre le temps pour ficeler et impliquer toutes les couches de la société dans ce projet afin que cette nouvelle entité soit un facteur de progrès pour le pays et pas d'instabilité. Il ne suffit pas d'avoir la volonté de mettre Haiti sur les rails, mais il faut avoir l'art de le mettre sur ses rails...
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