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Rupture épistémique : l'impensé des invariants de l'historiographie haïtienne

Pourquoi écrire si ça n'éclaire ni ne dévoile le secret d'une réalité?! Pourquoi dire si ce n'est que pour répéter ce que tout un chacun sait déjà, si ces propos ne nous avancent pas dans la compréhension d'un monde ou du monde ? Pourquoi faire semblant d'analyser quand on occulte la problématique par des concepts élusifs ? Pourquoi se prononcer sans un travail critique des données qu'on s'en sert ? Il me semble que la maladie de la radoterie est un mal q ui ronge le monde d'aujourd'hui  et surtout mon pays. La pensée victimaire est notre conception de la réalité. C'en est un fil d'Ariane qui tisse et jalonne tous nos propos et actions.    Le mal d’Haïti ne vient pas surtout des Étrangers mais de nous-mêmes. Le fatalisme est notre credo. Nous ne jurons qu'à ça : l'étranger-ci, l'étranger-ça. Sinon c'est la faute des mulâtres ou bourgeois. Et ces derniers répondent que c'est la faute des ...

La milice de Martelly : réalité ou fiction?

Depuis, au moins deux moins, le sénateur Moïse Jean-Charles ne cesse de nous répéter la présence d’une milice à la solde de Michel Martelly. D’autres acteurs de la société civile ont fait le même constat : la milice rose existe bel et bien. Le récent communiqué de presse du ministre de l’Intérieur qui déclare illégal toute activité militaire dans les anciennes bases de l’ancienne armée semble être un désaccord formel des instances gouvernementales face à la décision, apparemment unilatérale, des anciens membres de l’armée de recruter et de former des militaires. La timidité avec laquelle le gouvernement traite cette affaire rend perplexe même le plus crédule des citoyens.

Michel Martelly est en train de jouer avec le feu dans la mesure où il va l’encontre des principes élémentaires : les principaux bailleurs de fond d’Haïti, dont les États-Unis, le Canada et l’Union européenne, se disent opter pour le renforcement de la police nationale. A l’intérieur du pays, les gens sont contre le retour d’une force paramilitaire, à l’instar des macoutes de Duvalier; cependant, tous s’accordent pour dire que toute décision de rétablir l’armée doit tenir compte du rôle que cette institution aura à jouer dans la sécurité du pays et de concert avec la communauté internationale : elle ne doit pas être une force d’occupation, à l’instar de l’ancienne force armée.

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