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Rupture épistémique : l'impensé des invariants de l'historiographie haïtienne

Pourquoi écrire si ça n'éclaire ni ne dévoile le secret d'une réalité?! Pourquoi dire si ce n'est que pour répéter ce que tout un chacun sait déjà, si ces propos ne nous avancent pas dans la compréhension d'un monde ou du monde ? Pourquoi faire semblant d'analyser quand on occulte la problématique par des concepts élusifs ? Pourquoi se prononcer sans un travail critique des données qu'on s'en sert ? Il me semble que la maladie de la radoterie est un mal q ui ronge le monde d'aujourd'hui  et surtout mon pays. La pensée victimaire est notre conception de la réalité. C'en est un fil d'Ariane qui tisse et jalonne tous nos propos et actions.    Le mal d’Haïti ne vient pas surtout des Étrangers mais de nous-mêmes. Le fatalisme est notre credo. Nous ne jurons qu'à ça : l'étranger-ci, l'étranger-ça. Sinon c'est la faute des mulâtres ou bourgeois. Et ces derniers répondent que c'est la faute des ...

Lamothe et Martelly, un coktail désagréable pour Haïti

J’ai eu longtemps envie d’attaquer au slogan du ministre des affaires étrangères de Michel Martelly, Laurent Lamothe, de la diplomatie des affaires. Je trouvais que cette notion, à priori, avait plus une connotation de propagande que d’une réelle portée constructive du point de vue des relations internationales. Autrement dit, c’est une vision très réductrice des relations internationales.  Celles-ci incluent  tous les champs des relations entre États, allant de la politique étrangère proprement dite aux relations économiques, en passant par les relations para étatiques (ONG, multinationales). Bref, tout État sérieux doit avoir sa philosophie des relations interétatiques, en fonction de sa géopolitique (géographie, histoire, sociologie,  économique, etc. ).

Donc, la politique des affaires de Laurent Lamothe ne représente qu’une infime partie des relations internationales.  L’articulation de la diplomatie d’un État  doit tenir compte des enjeux du moment avec ses forces et ses faiblesses dans une perspective autant à court terme qu’à moyen terme. Dans un autre ordre d’idées, la faiblesse d’Haïti dans son contexte géopolitique doit tenir compte des contraintes et des opportunités que le déterministe de la géographie et de l’histoire lui imposent : comment articuler la politique Sud/Sud et nord/sud sans froisser ni les susceptibilités des pays du Sud, ni du Nord. Comment se positionner face aux grands enjeux mondiaux ? Comment sortir le pays de l’ornière de la misère?

Si Haïti possède des potentialités, en particulier, incontestables sur le plan touristique, les problèmes d’infrastructures, de formation de la main-d’œuvre, de la faiblesse de l’État, de l’éducation en général, etc., pèsent lourds dans son attraction pour les investisseurs. La règle d’or de ces derniers c’est la possibilité de faire fructifier leurs capitaux. Pendant que Laurent Lamothe fait la promotion du pays, y a-t-il des politiques pour améliorer les conditions nécessaires à l’investissement ? A voir comment le programme d’éducation pour tous a été mené, il faut avoir de sérieux doute sur le sérieux et la capacité de ce pouvoir de mener à bon port le pays. En conclusion, la diplomatie des affaires de Laurent Lamothe est beaucoup plus de la propagande qu’une réelle politique des relations internationales.


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