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Rupture épistémique : l'impensé des invariants de l'historiographie haïtienne

Pourquoi écrire si ça n'éclaire ni ne dévoile le secret d'une réalité?! Pourquoi dire si ce n'est que pour répéter ce que tout un chacun sait déjà, si ces propos ne nous avancent pas dans la compréhension d'un monde ou du monde ? Pourquoi faire semblant d'analyser quand on occulte la problématique par des concepts élusifs ? Pourquoi se prononcer sans un travail critique des données qu'on s'en sert ? Il me semble que la maladie de la radoterie est un mal q ui ronge le monde d'aujourd'hui  et surtout mon pays. La pensée victimaire est notre conception de la réalité. C'en est un fil d'Ariane qui tisse et jalonne tous nos propos et actions.    Le mal d’Haïti ne vient pas surtout des Étrangers mais de nous-mêmes. Le fatalisme est notre credo. Nous ne jurons qu'à ça : l'étranger-ci, l'étranger-ça. Sinon c'est la faute des mulâtres ou bourgeois. Et ces derniers répondent que c'est la faute des ...

Le maire de Port-au-prince s’oppose à Sweet Micky

                        Maire Gérald Tremblay de Montréal et Jean-Yves Jason maire de Port-Au-Prince                     
Le maire de Port-au-Prince, Jean-Yves Jason, a été démis de ses fonctions par le président Michel Martelly par arrêté du 23 février 2012 et remplacé par Gabrielle Hyacinthe comme président, Jean-Marie Descorbett et Junior Gérard Estimé en tant que membres. Comme c'est monnaie courante dans le reste du pays, depuis l'arrivée de Sweet Micky à la tête du pays, les révocations arbitraires des cartels des pouvoirs municipales. Très récemment, à Jacmel, le sénateur Edwin Zenny, proche du chef de l'état, a procédé arbitrairement au remplacement du cartel de la mairie de cette ville.

Hier, dans une conférence de Presse, Monsieur Jason s'est dit opposé à la décision de l'exécutif de renvoyer son cartel. Le maire affirme que ce dernier n'a aucun pouvoir légal ni morale de prendre une telle décision. De ce fait, il rejette du revers de la main cette décision à l'emporte-pièce. Le premier citoyen de la ville de Port-au-Prince s'est dit victime de ses positions contraires avec la présidence sur la question du carnaval et sur l'échauffourée entre Sweet Micky et les étudiants de la faculté d'ethnologie. Le maire rajoute que la loi est claire : «seuls des élus peuvent remplacer des élus.»

Finalement, sur le carnaval, Monsieur Jason affirme qu'il est de son devoir de défendre les citoyens de sa ville, qu'il a été élu pour cela. Il a affirmé que la non organisation du défilé carnavalesque, faute de subvention du pouvoir central, a eu des effets néfastes sur agents économiques de sa ville : des gens qui ont consenti des dépenses et qui ont perdu leur argent, par exemple. La folie dictatoriale ou le culte de sa personne, dixit le maire, de Monsieur Martelly en une autre raison de ce conflit stérile.

http://haiti-tribune.blogspot.com/2012/02/haiti-le-carnaval-de-sweet-micky-aux.html

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