Michel Martelly, le bandit légal
Dans deux articles*durant le mois de mars, j’ai brossé le portrait de la présidence de Michel Martelly sous sa forme la plus hideuse. Telle ne fut pas ma surprise quand la journaliste dominicaine, Nuria Piera , a révélé que le chef de l’état haïtien aurait reçu du sénateur dominicain, Félix Bautista, la rondelette somme de 2.5 millions de dollars en plusieurs versements pendant et après la campagne présidentielle de 2010-2011. Je n’ai pas été non plus surpris de sa contribution à la campagne de Mirlande Manigat, l’adversaire malheureuse de Michel Martelly dans cette élection.
Un certain nombre de comportement ou d’actions du président de la République laissait entrevoir que le changement qu’il prônait durant la campagne électorale n’était que de la bouillie pour les chats. Si vous vous rappelez bien il ne ratait pas une occasion pour fustiger le gouvernement de l’ancien Premier ministre de Préval, Jean Max Bellerive, et Préval lui-même en parlant de Conseil électoral de Gayot Dorsainville, l’ancien directeur de cet organisme. Chose cocasse ou bizarre : Bellerive est un conseiller de Martelly et Préval en serait aussi un autre, mais dans l’ombre. Officieusement. Donc, la démission de Gary Conille a quelque chose à voir avec l’enquête ou audit qu’il avait lancé sur les contrats signés par Bellerive sans appel d’offre la veille de la prestation de serment de Sweet Micky.
Quand on sait que le fameux contributeur de la campagne présidentielle du chef de l’état, Felix Baustita, a profité de contrats totalisant plus de 300 millions de dollars, on comprend alors bien les liens de fraternité pécuniaire de l’ancien gouvernement et de Michel Martelly. On n’a pas fini d’entendre de scandales car l’entourage du président est une horde de mercenaires de tout acabit : le nouveau premier Ministre désigné, Laurent Lamothe, est reconnu pour son affairisme confirmé et aussi l’un des contributeurs de la course présidentielle de Sweet Micky.
Un certain nombre de comportement ou d’actions du président de la République laissait entrevoir que le changement qu’il prônait durant la campagne électorale n’était que de la bouillie pour les chats. Si vous vous rappelez bien il ne ratait pas une occasion pour fustiger le gouvernement de l’ancien Premier ministre de Préval, Jean Max Bellerive, et Préval lui-même en parlant de Conseil électoral de Gayot Dorsainville, l’ancien directeur de cet organisme. Chose cocasse ou bizarre : Bellerive est un conseiller de Martelly et Préval en serait aussi un autre, mais dans l’ombre. Officieusement. Donc, la démission de Gary Conille a quelque chose à voir avec l’enquête ou audit qu’il avait lancé sur les contrats signés par Bellerive sans appel d’offre la veille de la prestation de serment de Sweet Micky.
Quand on sait que le fameux contributeur de la campagne présidentielle du chef de l’état, Felix Baustita, a profité de contrats totalisant plus de 300 millions de dollars, on comprend alors bien les liens de fraternité pécuniaire de l’ancien gouvernement et de Michel Martelly. On n’a pas fini d’entendre de scandales car l’entourage du président est une horde de mercenaires de tout acabit : le nouveau premier Ministre désigné, Laurent Lamothe, est reconnu pour son affairisme confirmé et aussi l’un des contributeurs de la course présidentielle de Sweet Micky.
*http://haiti-tribune.blogspot.com/2012/03/lamothe-et-martelly-un-coktail.html
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