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Rupture épistémique : l'impensé des invariants de l'historiographie haïtienne

Pourquoi écrire si ça n'éclaire ni ne dévoile le secret d'une réalité?! Pourquoi dire si ce n'est que pour répéter ce que tout un chacun sait déjà, si ces propos ne nous avancent pas dans la compréhension d'un monde ou du monde ? Pourquoi faire semblant d'analyser quand on occulte la problématique par des concepts élusifs ? Pourquoi se prononcer sans un travail critique des données qu'on s'en sert ? Il me semble que la maladie de la radoterie est un mal q ui ronge le monde d'aujourd'hui  et surtout mon pays. La pensée victimaire est notre conception de la réalité. C'en est un fil d'Ariane qui tisse et jalonne tous nos propos et actions.    Le mal d’Haïti ne vient pas surtout des Étrangers mais de nous-mêmes. Le fatalisme est notre credo. Nous ne jurons qu'à ça : l'étranger-ci, l'étranger-ça. Sinon c'est la faute des mulâtres ou bourgeois. Et ces derniers répondent que c'est la faute des ...

L’inauguration du parc industriel de Caracol dans le Nord d’Haïti

Aujourd’hui c’est l’inauguration du parc industriel de Caracol dans le Nord, précisément le Nord-Est, une section rurale de Trou-du-Nord. Les promesses de développement de cette région semblent être prometteuses car selon les prédictions, au pic de son fonctionnement, ce parc industriel a la capacité de créer autour de 40 000 emplois d’ici cinq (5) ans. Le parc s’étale sur 250 hectares de terre arabe, donc cultivable.

Le secrétaire américain des affaires étrangères, Hilary Clinton en compagnie de son mari l’ex-président des États-Unis Bill Clinton, fera le déplacement à Caracol pour l’ouverture officielle, cet après-midi. La présence de Madame Clinton revêt un caractère très important, car elle donne le signal que Haïti, même d’importance mineure, est un maillon de la chaine dans les relations internationales qu’on ne doit pas négliger.

Des mesures aussi semblent être prises pour atténuer l’impact démographique par l’aménagement de ce territoire, donc outiller la municipalité pour pouvoir répondre à l’affluence de population et les conséquences immédiates sur l’environnement. L’USAID, un organisme du gouvernement américain, est le principal bailleur de fonds de ce projet prévoit la construction d’un wharf à Fort-Liberté non loin du parc industriel de Caracol. Théoriquement, ce projet vise à un développement équilibré de cette région, c’est-à-dire en évitant la bidonvilisation qu’à connu Port-au-Prince à la fin des années 70 avec le développement de l’industrie de sous-traitance. L’avenir dira le reste.


voir article sur ce blog :

https://haiti-tribune.blogspot.com/2012/05/martelly-et-lamothe-lignorance-au-timon.html

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