Haïti est-elle condamnée à vivre un déclin sans rémission?
En guise de vœux, faisons des choix judicieux!
Nombreux sont les compatriotes haïtiens, vivant dans la diaspora ou dans le pays, qui se sentent préoccupés par la misère nauséeuse et exécrable qui ronge l’âme haïtienne. La situation nécessite une prompte intervention patriotique. Notre alma mater est en péril, sa disparition de la carte géographique mondiale est pour bientôt, si rien n’est fait.
Frappée par des déchainements répétés de la dame nature, ajouté au séisme dévastateur d’une rare puissance en 2010 et l’introduction de l’épidémie du choléra sur le territoire peu de mois après, Haïti se meurt. Ses filles et ses fils se sont livrés dans un combat sans merci pour leur survie. Pourtant, nos dirigeants politiques tardent encore à éprouver le moindre sentiment d’urgence et à conjuguer des efforts pour éviter le pire à la mère patrie, qui se dirige à vive allure vers un précipice sans fond.
De l’autre côté, l’argent coule à flot au palais national et à la primature. Ces deux centres décisionnels étatiques s’en donnent à cœur joie sans gène ni conscience patriotique. Cette attitude ignoble et irresponsable de nos dirigeants montre clairement qu’ils sont déterminés plus que jamais à poursuivre, sans état d’âme, la campagne de destruction systématique du pays. Leur manque de compassion nous tue, alors que la population, dans son ensemble, vit dans des conditions infrahumaines où les besoins primaires deviennent du luxe.
Mais que faire pour remédier à cette situation catastrophique? Le moment n’est-il pas venu de nous poser la question, à savoir comment apporter assistance à quelque huit millions âmes qui sont en danger? Cette question arrive à point nommé. À ce moment-ci de la période des fêtes, les gens sont enclins à échanger des vœux, à manifester de l’amour, de l’affection et de la tendresse envers leurs semblables. Nos femmes et hommes politiques pourront-ils être des modèles pour ceux qui ont, malgré tout, le goût de se lancer en politique.
En cette période des fêtes, ces femmes et hommes politiques devront s’amender et se surpasser pour qu’enfin ils réussissent à faire sortir le pays de ce gouffre socioéconomique et social. Ceux qui occupent l’espace politique haïtien, depuis plus deux décennies, se sont révélés incapable de mener le pays à bon port. Donc ils doivent céder leur place aux plus diplômés qui sont passionnés de la politique.
La plupart des partis politiques haïtiens sont gérés comme une Petite et Moyenne Entreprise, une propriété privée. À chaque élection, ce sont eux seuls qui peuvent représenter le parti, même si le candidat faisait piètre figure dans la course électorale précédente. La division réside en partie dans cette conception archaïque et mesquine, à savoir chacun des candidats pensent avoir en main la recette magique pour développer le pays. Que cela cesse pour le nouvel an!
Aujourd’hui, il est temps de proscrire cette attitude de « one man show » et de se considérer comme une pièce normal du puzzle. Ils doivent se soumettre humblement au franc jeu démocratique, en faisant équipe avec ceux qui ne partagent pas leur conviction politique. Nos politiciens doivent laisser tomber leur super égo pour mieux appréhender la cause haïtienne dans ses multiples facettes.
Il nous faut avoir des modèles dans tous les domaines : La politique, le droit, la médecine, l’ingénierie, l’agronomie et j’en passe. Si on regarde sur l’échiquier politique, les médiocres et les flagorneurs pullulent, se bousculent et se sentent autorisés à aborder n’importe quel sujet complexe. Selon eux, leur pouvoir est sans limite. Même les spécialistes dans leur domaine respectif arrivent difficilement à avoir la voix au chapitre. Ce comportement de « touttiste » encourage la médiocrité et le pays s’enlise dans le nivelage vers le bas. Commençons d’abord par se respecter et respecter les compétences des autres, en évitant de parler à travers de notre chapeau de tous les sujets dès qu’il s’agit de politique. L'humilité, la sagesse et la bonhommie sont trois piliers autour desquels les politiciens devraient s’imposer pour mieux se concentrer sur les vrais enjeux du pays. Faisons des vœux réalisables!
Par Denis Jules
En cette fin d’année de 2012, le bilan désastreux de ce gouvernement est un véritable fiasco, une gifle contre la démocratie tant convoitée par le peuple haïtien, une honte pour l’intelligentsia haïtienne toute entière. En vérité, je me sens profondément attristé et désabusé de l’état lamentable de notre chère patrie à l’approche du nouvel an, qui nous rappelle, en outre, l’importance de cette date charnière de notre histoire : Le premier janvier 1804. Plus de deux cents ans après notre indépendance, nous sommes encore malheureusement à la case départ. Les filles et les fils de la mère patrie doivent se soumettre dans une réflexion intense, car du train où vont les choses, le pays en a pour très peu de temps encore.
Cette année, riche en rebondissements, a été particulièrement marqué par des frasques des haut fonctionnaires du gouvernement, tels que des cas de séquestration par la bourgeoisie haïtienne sous les yeux complaisants de l’état, l’institutionnalisation de l’impunité, des dérives totalitaires, des scandales de viol, des dilapidations des fonds publics à des fins strictement personnelles, des tractations politiques à tous les niveaux, des tentatives de vassalisation des institutions du pays, des prétextes de toute sorte pour procéder à des arrestations illégales de ceux qui se rebellent contre le pouvoir en place, pour ne citer que ceux-là. Bref, à travers les quelque gestes épars posés par l’équipe au pouvoir, je suis persuadé qu’ils sont complètement submergés par l’immensité des besoins du pays. Dans une telle atmosphère de désordre généralisé, instauré par le gouvernement Martelly-Lamothe, le peuple haïtien n’a pas le cœur à la fête. Nombreux sont les compatriotes haïtiens, vivant dans la diaspora ou dans le pays, qui se sentent préoccupés par la misère nauséeuse et exécrable qui ronge l’âme haïtienne. La situation nécessite une prompte intervention patriotique. Notre alma mater est en péril, sa disparition de la carte géographique mondiale est pour bientôt, si rien n’est fait.
Frappée par des déchainements répétés de la dame nature, ajouté au séisme dévastateur d’une rare puissance en 2010 et l’introduction de l’épidémie du choléra sur le territoire peu de mois après, Haïti se meurt. Ses filles et ses fils se sont livrés dans un combat sans merci pour leur survie. Pourtant, nos dirigeants politiques tardent encore à éprouver le moindre sentiment d’urgence et à conjuguer des efforts pour éviter le pire à la mère patrie, qui se dirige à vive allure vers un précipice sans fond.
De l’autre côté, l’argent coule à flot au palais national et à la primature. Ces deux centres décisionnels étatiques s’en donnent à cœur joie sans gène ni conscience patriotique. Cette attitude ignoble et irresponsable de nos dirigeants montre clairement qu’ils sont déterminés plus que jamais à poursuivre, sans état d’âme, la campagne de destruction systématique du pays. Leur manque de compassion nous tue, alors que la population, dans son ensemble, vit dans des conditions infrahumaines où les besoins primaires deviennent du luxe.
Mais que faire pour remédier à cette situation catastrophique? Le moment n’est-il pas venu de nous poser la question, à savoir comment apporter assistance à quelque huit millions âmes qui sont en danger? Cette question arrive à point nommé. À ce moment-ci de la période des fêtes, les gens sont enclins à échanger des vœux, à manifester de l’amour, de l’affection et de la tendresse envers leurs semblables. Nos femmes et hommes politiques pourront-ils être des modèles pour ceux qui ont, malgré tout, le goût de se lancer en politique.
En cette période des fêtes, ces femmes et hommes politiques devront s’amender et se surpasser pour qu’enfin ils réussissent à faire sortir le pays de ce gouffre socioéconomique et social. Ceux qui occupent l’espace politique haïtien, depuis plus deux décennies, se sont révélés incapable de mener le pays à bon port. Donc ils doivent céder leur place aux plus diplômés qui sont passionnés de la politique.
La plupart des partis politiques haïtiens sont gérés comme une Petite et Moyenne Entreprise, une propriété privée. À chaque élection, ce sont eux seuls qui peuvent représenter le parti, même si le candidat faisait piètre figure dans la course électorale précédente. La division réside en partie dans cette conception archaïque et mesquine, à savoir chacun des candidats pensent avoir en main la recette magique pour développer le pays. Que cela cesse pour le nouvel an!
Aujourd’hui, il est temps de proscrire cette attitude de « one man show » et de se considérer comme une pièce normal du puzzle. Ils doivent se soumettre humblement au franc jeu démocratique, en faisant équipe avec ceux qui ne partagent pas leur conviction politique. Nos politiciens doivent laisser tomber leur super égo pour mieux appréhender la cause haïtienne dans ses multiples facettes.
Il nous faut avoir des modèles dans tous les domaines : La politique, le droit, la médecine, l’ingénierie, l’agronomie et j’en passe. Si on regarde sur l’échiquier politique, les médiocres et les flagorneurs pullulent, se bousculent et se sentent autorisés à aborder n’importe quel sujet complexe. Selon eux, leur pouvoir est sans limite. Même les spécialistes dans leur domaine respectif arrivent difficilement à avoir la voix au chapitre. Ce comportement de « touttiste » encourage la médiocrité et le pays s’enlise dans le nivelage vers le bas. Commençons d’abord par se respecter et respecter les compétences des autres, en évitant de parler à travers de notre chapeau de tous les sujets dès qu’il s’agit de politique. L'humilité, la sagesse et la bonhommie sont trois piliers autour desquels les politiciens devraient s’imposer pour mieux se concentrer sur les vrais enjeux du pays. Faisons des vœux réalisables!
Par Denis Jules
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