Haïti est prise en otage par ses élites
Les crises qui se croisent et s’entrecroisent depuis la fin de mois d’octobre 2011 en Haïti en commençant par l’arrestation du député Arnel Bélizaire, en passant par la descente en trombe du président Michel Martelly chez l’ex Premier ministre Gary Conille, en pleine réunion avec des parlementaires, pour leur faire savoir par des propos orduriers le fond de sa pensée, et le différend entre ce dernier et le chef de l’état sur le dépôt ou pas des documents de voyage par devant la commission sénatoriale sur la vérification de la nationalité des membres du gouvernement et du président lui-même, pour finir par la démission du chef de la primature. Cette énumération ne tient compte que des conflits majeurs; on a dû faire abstraction d’autres échauffourées, dont le premier citoyen de la nation en est le principal protagoniste.
Depuis le début de cette année 2012, la commission sénatoriale sur la nationalité des membres du gouvernement et du président de la République occupe le devant de la scène et prend otage toute la nation par ce qu’elle occupe tout l’espace politique; tous les autres dossiers importants restent dans les tiroirs. Si le but de cette commission est pour pouvoir destituer le président dans l’éventualité de sa double nationalité, la chambre des députés qui devait mettre en accusation le chef de l’état, dès le deuxième lundi du mois de janvier, suite à l’arrestation du député Arnel Bélizaire, n’a absolument rien fait. Pendant ce temps, le chef de fil de l’idée de la mise en accusation du président, le député Levaillant Louis Jeune, est devenu président de cette dite chambre. Ce qui lui enlève tout parti pris; sa neutralité doit être palpable. Quand on sait aussi que la commission a en son sein les deux plus véreux politiciens du parlement, soit Joseph Lambert et Youri Latortue, des proches de Michel Martelly, que peut-on en espérer?
Dans un billet que j’ai écrit le 25 décembre 2011, je mettais en doute la velléité de la chambre des députés et, encore moins du sénat, suite à sa mascarade dans l’affaire Bélizaire, à la fin du mois de novembre 2011, de mettre le président en accusation et, du Grand corps, de s’ériger en haute cour de justice. Tout ce qu’on voit aujourd’hui autour de la mascarade de la vérification de la citoyenneté du Premier citoyen de la nation n’est que de la poudre aux yeux, un pur leurre. La crise politique est un marché économique pour la vente aux enchères de sa conscience au prix fort, donc plus elle perdure, plus il est facile de faire de l’argent.
http://www.lenouvelliste.com/articles.print/1/102795
Depuis le début de cette année 2012, la commission sénatoriale sur la nationalité des membres du gouvernement et du président de la République occupe le devant de la scène et prend otage toute la nation par ce qu’elle occupe tout l’espace politique; tous les autres dossiers importants restent dans les tiroirs. Si le but de cette commission est pour pouvoir destituer le président dans l’éventualité de sa double nationalité, la chambre des députés qui devait mettre en accusation le chef de l’état, dès le deuxième lundi du mois de janvier, suite à l’arrestation du député Arnel Bélizaire, n’a absolument rien fait. Pendant ce temps, le chef de fil de l’idée de la mise en accusation du président, le député Levaillant Louis Jeune, est devenu président de cette dite chambre. Ce qui lui enlève tout parti pris; sa neutralité doit être palpable. Quand on sait aussi que la commission a en son sein les deux plus véreux politiciens du parlement, soit Joseph Lambert et Youri Latortue, des proches de Michel Martelly, que peut-on en espérer?
Dans un billet que j’ai écrit le 25 décembre 2011, je mettais en doute la velléité de la chambre des députés et, encore moins du sénat, suite à sa mascarade dans l’affaire Bélizaire, à la fin du mois de novembre 2011, de mettre le président en accusation et, du Grand corps, de s’ériger en haute cour de justice. Tout ce qu’on voit aujourd’hui autour de la mascarade de la vérification de la citoyenneté du Premier citoyen de la nation n’est que de la poudre aux yeux, un pur leurre. La crise politique est un marché économique pour la vente aux enchères de sa conscience au prix fort, donc plus elle perdure, plus il est facile de faire de l’argent.
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